Tashi est né dans une famille de nomades tibétains sur les hauts plateaux du Ladakh à plus de 4500 mètres d’altitude. Sa famille, originaire d’une région près du Mont Kailash (montagne sacrée pour les tibétains), a quitté le Tibet en 1962. Dès son plus jeune âge, il côtoie le sacré et grandit dans l’immensité himalayenne, au sein d’une famille descendante d’une lignée de chamans et d’amchis, (docteur en médecine traditionnelle). C’est à 20 ans qu’il quitte pour la première fois le Ladakh pour recevoir une éducation moderne et étudier l’histoire à l’université de Delhi. Il se passionne pour la civilisation himalayenne avec une idée en tête : partager et faire vivre la culture indo-tibétaine et la richesse de sa philosophie. Puis, ses connaissances et son intérêt grandissant pour la pensée bouddhiste, ainsi que sa maîtrise de 5 langues l’amènent à devenir interprète pour des maîtres tibétains, des yogis, et il commence à voyager… Il découvre alors les Etats Unis, l’Europe et s’initie à la culture occidentale. Mais l’Inde, sa terre d’accueil le rappelle et il devient alors assistant et coordinateur de différents documentaires et projets de recherche sur l’Himalaya, ses traditions et sa spiritualité. Il devient également guide et fait découvrir la sagesse himalayenne aux voyageurs étrangers. En 2005, il poursuit son chemin spirituel et prend part à un programme d’étude créé par un maître tibétain sur « la science de l’esprit et des phénomènes ». Aujourd’hui, il continue à étudier et à pratiquer sur cette voie axée sur le développement personnel et la spiritualité, dans la pure tradition indo-tibétaine. En 2008, Tashi a reçu une subvention de la Fondation du Dalaï Lama au nom de la responsabilité universelle, pour mettre en scène l’exposition photographique Nomades Tibétains en Exil. Il a aidé Boris Lelong dans la recherche et la création du CD Tibet : Chants de l’exil, qui a été publié en France en 2013 par Buda Musique.

Psychologue de formation, elle est attirée très tôt par la spiritualité et en particulier par la sagesse bouddhiste. À 18 ans, elle se rend au Népal où elle rencontre son premier maître tibétain. Elle partage alors son temps entre la France et le Népal et étudie en parallèle la psychologie occidentale et la philosophie bouddhiste. Son chemin spirituel devient une évidence et en 2005, après avoir obtenu son diplôme de psychologue clinicienne, elle part étudier la psychologie et la philosophie dans la tradition indo-tibétaine à Sarnath, ville sacrée de l’Inde où le Bouddha a donné son premier enseignement. Elle rencontre alors Tashi et s’installe naturellement en Inde où elle étudie le tibétain, l’hindi et continue sa quête personnelle dans la spiritualité bouddhiste. Ensemble, ils sont porteurs de différents projets pour promouvoir la culture tibétaine et accompagnent des groupes pour des séjours spirituels dans les régions himalayennes. Parallèlement, Stéphanie photographie la vie et la culture himalayennes dans l’optique de réaliser un livre sur le Ladakh.

Nawang est une figure de la communauté ladakhie pour sa connaissance de l’histoire et de l’héritage culturel du Ladakh. Son parcours est remarquable, il est écrivain, ambassadeur culturel du Ladakh et ancien directeur de l’Académie des Arts, de la Culture et des Langues de l’État de Jammu-et-Cachemire. Cet homme a dévoué sa vie à la préservation de la culture himalayenne et de ses traditions populaires. Lorsque le Ladakh a été ouvert au tourisme en 1974, il a fondé l’un des premiers hôtels de la région et a créé l’association écologique du Ladakh. Nawang voue une passion à la culture himalayenne, et il apporte son savoir pour la préparation de vos voyages en se portant garant de la connaissance transmise.

Nawang et sa famille accueillent Omalaya dans un cadre exceptionnel au village de Sabu près de Leh.